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Communiqués de presse

CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT, HAUTS RESPONSABLES POLITIQUES, S’ENGAGENT, AU SIEGE DE L’ONU À NEW YORK, A MOBILISER UN MOUVEMENT MONDIAL POUR CREER UN MONDE DIGNE DES ENFANTS

10 Mai 2002



Assemblée générale
Session extraordinaire consacrée aux enfants
10 mai 2002
6e séance plénière – après-midi et soir



Communiqué final



Les dirigeants de la planète se sont engagés ce soir à mobiliser, avec le concours de toute la société, un mouvement mondial pour créer un monde digne des enfants, c’est-à-dire un monde où tous les enfants, y compris les adolescents, ont toutes les possibilités de développer leur personnalité dans un environnement sûr qui les soutienne. En effet, en adoptant sans vote le document final au cours de la séance de clôture de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies consacrée aux enfants, réunie à New York du 8 au 10 mai, les chefs d’État, chefs de gouvernement et autres hauts responsables d’Etats ont souscrit à une Déclaration en dix points et à un Plan d’action définissant, entre autres, les objectifs et les stratégies à mettre en oeuvre pour relever les défis auxquels font face les jeunes générations. Ils envisagent également les voies et moyens de mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre une série d’étapes intermédiaires dans certains domaines prioritaires au cours de la décennie 2001-2010.

Parmi les objectifs retenus dans leur Déclaration, les dirigeants de la planète ont mis l’accent sur la nécessité de miser sur le développement des enfants pour briser le cycle de la pauvreté en une génération. Ils se sont engagés par ailleurs à les protéger contre l’exploitation, les actes de violence et la discrimination, de même que contre les horreurs des conflits armés et des effets dévastateurs du VIH/sida. Ils ont reconnu en outre aux enfants le droit d’expression et de participation à toutes les questions qui les touchent directement.

Cette session était une première puisque plus de 550 enfants ont suivi les travaux et s’étaient réunis du 5 au 7 mai dans le cadre d’un Forum des jeunes, et avaient demandé le 8 mai dans un message à la plénière de ne pas seulement les considérer comme le futur, mais aussi comme le présent.

Cependant, réaliser un monde digne des enfants suppose de prendre des mesures à moyen et long termes pour s’attaquer sur tous les fronts aux fléaux qui compromettent durablement leur développement. C’est pourquoi, parmi les dispositions contenues dans le Plan d’action, les États s’engagent à mettre en oeuvre des partenariats avec toutes les parties prenantes, à commencer par les enfants et les adolescents, les familles, les ONG, le secteur privé et les collectivités locales, pour briser l’engrenage intergénérationnel de la malnutrition, du délabrement de la santé et de la progression du VIH/sida. Ils s’engagent aussi à prendre des mesures pour mettre fin à l’exploitation sexuelle, à la traite des enfants, à leur prostitution et à la pédophilie ainsi qu’à mettre un terme à leur utilisation dans les conflits armés.

Lors de l’adoption de la Déclaration et du Plan d’action, les représentants des pays suivants ont pris la parole pour expliquer leur position: République islamique d’Iran, Salvador, Costa Rica (au nom du Groupe de Rio), Argentine, Honduras, Espagne (au nom de l’Union européenne et des pays associés), Nicaragua et États-Unis, Bolivie, Canada, République islamique d’Iran, Bénin, Guinée-Bissau, Saint-Siège.

Dans des remarques de clôture, la Directrice générale du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Mme Carol Bellamy s’est félicitée de ce que le document adopté soit orienté vers l’action. De son côté, le Président de l’Assemblée, M. Han Seung-soo, a souhaité un suivi rigoureux des engagements pris.

L’éducation, notamment l’éducation des filles originaires des groupes autochtones, la santé, la nutrition, les châtiments corporels, les conséquences des conflits et de la pandémie du VIH/sida ont été au coeur des préoccupations des jeunes qui se sont exprimés au cours de trois tables rondes coprésidées par des chefs d’État et de gouvernement, et qui ont notamment permis au Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Ruud Lubbers, d’attirer l’attention sur la détresse des 35 millions d’enfants réfugiés ou déplacés dans leur propre pays. Par ailleurs, et pour contrer l’évolution du VIH/sida, M. Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a jugé que la prévention et les soins relatifs devaient être intégrés d’urgence dans toutes les opérations de développement, d’autant que dans certaines régions comme l’Afrique australe, pour un garçon de 15 ans, la probabilité de contracter la maladie est de 60%. Autre entorse à leurs droits fondamentaux, le travail des enfants qui mobilise chaque jour 246 millions d’enfants dans le monde a été fermement condamné par M. Juan Somavia, Directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui a proposé d’établir des zones, des entreprises, des communautés, des villes et des régions exemptes de ce phénomène.

Avant d’adopter son document final, l’Assemblée avait terminé son débat général, les déclarations faites cet après-midi ayant porté notamment sur la traite des enfants, sur l’importance de la Convention relative aux droits de l’enfant et de ses Protocoles facultatifs, ainsi que sur la lutte contre le VIH/sida.

Les Présidents, Vice-Présidents, Premier Ministres, Vice-Premier Ministres, Ministres et chefs de délégation des pays suivants se sont exprimés cet après-midi et ce soir: Zimbabwe, Bénin, Sao-Tomé-et-Principe, Guinée-Bissau, Kiribati, Panama, République de Moldova, Fédération de Russie, Bulgarie, Togo, Indonésie, Lituanie, Royaume-Uni, Japon, Koweït, Namibie, République démocratique du Congo, Soudan, Angola, Sierra Leone, Kazakhstan, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Afghanistan, Colombie, Venezuela, Libéria, Swaziland, Singapour, Seychelles, Vanuatu, Bolivie, Danemark, Samoa, Somalie, Liban, Îles Salomon, Suède et Suisse. Les observateurs et représentants des organisations suivantes ont également pris la parole : Ligue des États arabes, Communauté européenne, Organisation de la conférence islamique, Conseil de l’Europe, Comité international de la Croix-Rouge, Ordre militaire souverain de Malte, Organisation internationale de la Francophonie, Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et Organisation internationale des migrations.

L’observateur de Porto Rico a également pris la parole de même que les représentants des organisations non gouvernementales suivantes: Appel de La Haye pour la paix, South Asian Coalition on Child Servitude, Forum des éducatrices africaines, Fondation Arigatou, Comité des ONG pour l’UNICEF, Save the Children Alliance, Christian Children’s Fund et Centre pour la culture de la paix et de la non-violence «Mali Korak».

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DOCUMENT FINAL*
La Déclaration
Dans la Déclaration, les chefs d’État et de Gouvernement et les représentants d’États participant à la session se disent résolus à saisir cette occasion sans précédent de changer le monde pour les enfants et avec eux. Ils réaffirment l’engagement de mener à bien les travaux restés inachevés du Sommet mondial pour les enfants et de s’attaquer à des questions nouvelles d’importance cruciale qu’ils doivent régler pour atteindre les buts et les objectifs à long terme qui ont été arrêtés, en particulier dans la Déclaration du Millénaire, par l’action nationale et la coopération internationale. Les dirigeants s’engagent à créer un monde digne des enfants dans lequel le développement humain durable doit tenir compte des intérêts supérieurs de l’enfant.

Les dirigeants de la planète s’engagent à mobiliser, avec le concours de toute la société, un mouvement mondial pour bâtir ce monde digne des enfants, autour de dix objectifs, qui consistent à donner la priorité aux enfants dans toutes les actions qui les concernent, à miser sur les enfants pour éliminer la pauvreté à n’oublier aucun enfant en mettant fin à toutes les formes de discrimination. Les autres objectifs visent à prendre soin de chaque enfant pour leur garantir un bon départ dans la vie en assurant leur survie, leur protection, leur croissance et leur développement dans des conditions de bonne santé et de bonne nutrition, à permettre à chaque enfant d’accéder à l’éducation et de dispenser notamment un enseignement primaire gratuit, obligatoire et de bonne qualité aussi bien aux filles qu’aux garçons, à protéger les enfants contre les sévices et l’exploitation de même que contre les actes de violence et de discrimination en tous genres. Bâtir un monde digne des enfants exige également de les protéger contre la guerre et les horreurs des conflits armés et d’assurer également leur protection dans les territoires sous occupation étrangère, de lutter contre le VIH/sida et ses effets dévastateurs sur les enfants et leurs familles, d’écouter les enfants et d’assurer leur droit d’expression et de participation à toutes les questions qui les touchent et enfin de protéger la terre et de préserver l’environnement pour assurer le bien-être des générations présentes et futures.


Le Plan d’action

Pour réaliser les objectifs de cette Déclaration, les dirigeants de la planète ont adopté un Plan d’action qui précise que pour créer un monde digne des enfants il faut créer un environnement où tous ont toutes les possibilités de développer leur personnalité. Ils reconnaissent l’importance de la Convention relative aux droits de l’enfant et de ses protocoles facultatifs, et soulignent que les principes généraux qui y sont énoncés forment le cadre de leurs actions concernant les enfants et les adolescents.

Les dirigeants estiment qu’il importe de s’attaquer sur tous les fronts au fléau de la pauvreté et qu’il convient pour cela de déployer des efforts, entre autres, dans les domaines de la fourniture des services sociaux de base, de la création d’emplois, de la réalisation d’investissements d’infrastructure, de l’allègement de la dette ou encore de l’instauration de pratiques commerciales équitables. Ils considèrent qu’il est nécessaire d’appliquer des politiques et des mesures aux niveaux national et international avec la participation des pays en développement et des pays en transition en vue de les aider à tirer parti des avantages de la mondialisation en accordant une priorité élevée à la réalisation des progrès en faveur des enfants. Les dirigeants n’épargneront aucun effort pour éliminer la discrimination contre les enfants, que celle-ci ait pour origine leur race, leur couleur de peau, leur sexe, leur langue, leur religion, leur origine nationale, ethnique ou sociale, ou encore leur appartenance à une communauté autochtone, ou toute forme de handicap. Ils s’engagent à garantir leur dignité, à promouvoir leur autonomie, à faciliter leur participation active et à faire bénéficier les filles et les femmes de tous leurs droits et libertés fondamentaux, notamment le droit au développement.

Les chefs d’État et de gouvernement et les autres représentants des États participant à la session s’engagent à mettre en oeuvre des partenariats avec toutes les parties prenantes pouvant apporter des contributions uniques pour faire avancer la cause du bien-être et de la protection des droits de l’enfant. Ces partenariats renforcés devront s’établir en premier lieu avec les enfants et les adolescents eux-mêmes, mais également avec les familles, les collectivités locales, les parlementaires, les ONG et les associations locales. Ils devront impliquer aussi le secteur privé et les entreprises, les dirigeants religieux, spirituels et autochtones, les médias qui devront jouer un rôle plus actif pour informer les enfants, les parents, les familles et le grand public des initiatives visant à protéger et promouvoir les droits de l’enfant. Ces partenariats renforcés associeront notamment les institutions de Bretton Woods.

Afin d’asseoir sur des bases solides l’élan qui devrait permettre de traduire dans les faits d’ici à 2015 leurs objectifs en matière de développement international et les ambitions affichées au Sommet du millénaire, les dirigeants de la planète ont pris la résolution d’atteindre une série d’étapes intermédiaires durant la présente décennie (2001-2010) dans divers domaines d’actions prioritaires. Ainsi, afin de promouvoir une existence meilleure et plus saine pour les enfants, ils s’engagent à briser l’engrenage intergénérationnel de la malnutrition et du délabrement de la santé et à parvenir entre autres à une réduction d’un tiers au moins du taux de mortalité des nourrissons et des moins de cinq ans ainsi que du taux de mortalité maternelle, avec comme objectif global de les faire diminuer des deux tiers à l’horizon 2015; et à la réduction d’un tiers au moins des taux de malnutrition des enfants de moins de deux ans et de moins de cinq ans, de même qu’à celle du taux d’insuffisance pondérale à la naissance; et à la réduction d’un tiers au moins des ménages ne disposant pas d’installations sanitaires et n’ayant pas accès à l’eau potable à un prix abordable.

Le Plan d’action prévoit également que soient formulés et mis en oeuvre des politiques et programmes nationaux de santé publique assortis d’objectifs et d’indicateurs de réalisation pour les adolescents et de mettre à la portée de tous ceux qui sont en âge d’en avoir besoin et au plus tard en 2015 des soins de santé en matière de procréation. Il prévoit la promotion de l’allaitement exclusif des nourrissons pendant les six premiers mois de leur vie et la mise à disposition des mères séropositives ou sidéennes des services de consultation sur l’alimentation des nourrissons qui les aideront à faire des choix libres et éclairés. Le taux de couverture vaccinale nationale devra être de 90% au minimum pour les enfants de moins de 1 an, tandis que le nombre de décès dus à la rougeole devra être réduit de moitié d’ici à 2005 et que le tétanos de la mère et du nouveau-né et la poliomyélite devront être éliminés à la même date.

Dans le domaine de l’éducation, les objectifs définis dans le Plan d’action visent à étendre et améliorer l’éducation en faveur de la petite enfance, et en portant une attention spéciale aux enfants les plus vulnérables et défavorisés. D’ici à 2010, le taux de scolarisation dans le primaire devra être de 90%, tandis que les disparités entre garçons et filles dans l’enseignement primaire et secondaire doivent être éliminées d’ici à 2005. L’égalité entre les sexes en matière d’éducation devra être réalisée en 2015.

Les chefs d’État et de gouvernement et les autres représentants des États considèrent qu’il faut protéger les enfants contre toutes les formes de maltraitance, d’exploitation et de violence, les protéger également contre toutes les formes d’exploitation sexuelle, y compris la pédophilie, la traite et le rapt. Ils s’engagent à prendre immédiatement des mesures efficaces pour éliminer les pires formes de travail des enfants, telles que définies dans la Convention 182 de l’OIT, et à améliorer le sort des millions d’enfants vivant dans des conditions difficiles. A cette fin, les États sont encouragés à adopter et appliquer des lois pour la protection de l’enfance, à adopter des mesures pour éliminer la discrimination à l’égard des enfants et à réprimer tous les crimes contre les enfants en traduisant leurs auteurs en justice et en rendant leurs condamnations publiques. Il devra être mis fin par ailleurs aux pratiques traditionnelles ou coutumières qui violent les droits des enfants et des femmes, telles que les mariages précoces et forcés et les mutilations génitales féminines. D’autres mesures consisteront à adopter et appliquer, selon les circonstances, des politiques de prévention, de protection, de réadaptation et de réinsertion des enfants issus de milieux défavorisés et en danger (orphelins, enfants abandonnés, enfants travaillant ou vivant dans la rue…), à protéger les enfants contre les adoptions ou les placements dans des foyers illégaux qui exploitent les enfants et à combattre et prévenir l’utilisation d’enfants et d’adolescents aux fins de production et du trafic illicites de drogues. Il est en outre prévu que les gouvernements de tous les États, en particulier les États où la peine capitale n’a pas été abolie, s’acquitteront des obligations qu’ils ont contractées en vertu des dispositions pertinentes des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme.

Les dirigeants de la planète s’engagent à veiller à ce que les questions de la protection des enfants figurent en bonne place dans les opérations de maintien de la paix et les programmes de consolidation de la paix des Nations Unies en associant, si possible, les enfants à ces processus. Ils s’engagent à mettre un terme au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans les conflits armés et à mettre fin à l’impunité en poursuivant les responsables de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre et exclure, si possible, ces crimes des dispositifs et lois d’amnistie. Ils s’engagent en outre à lutter contre le trafic des armes légères et à protéger les enfants, entre autres, contre les mines terrestres ainsi qu’à prendre des mesures concrètes pour limiter les conséquences préjudiciables des sanctions économiques sur les femmes et les enfants.
Les États s’engagent à prendre d’urgence des mesures pour mettre fin à la vente d'enfants et de leurs organes, aux sévices sexuels dirigés contre eux et à leur exploitation à des fins sexuelles, y compris la pornographie, la prostitution d’enfants et la pédophilie, et à lutter contre les marchés existants. A cet effet, ils préconisent de mobiliser l’appui du secteur privé, y compris l’industrie du tourisme, et des médias. Ils affirment qu’il leur faudra notamment renforcer la capacité de la police des frontières et autres responsables de l’application des lois pour arrêter le trafic transfrontière des enfants.

Pour lutter contre l’incidence dévastatrice du VIH/sida sur les enfants, les États s’engagent à prendre d’urgence des mesures et à fixer d’ici à 2003 des objectifs nationaux assortis de délais afin de réduire de 25% d’ici à 2005 la séroprévalence parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans dans les pays les plus touchés, et de le réduire de 25% à l’échelle mondiale d’ici à 2010. Le Plan d’action prévoit également la réduction de 20% d’ici à 2005 et de 50% d’ici à 2010 de la proportion d’enfants infectés par le VIH/sida.

S’agissant de la mobilisation des ressources, les États reconnaissent que les investissements en faveur des enfants rapportent des dividendes substantiels s’ils sont soutenus à moyen ou à long terme et ils considèrent qu’il faudra allouer d’importantes ressources humaines, financières et matérielles supplémentaires, aussi bien au niveau national qu’international et renforcer à cette fin la coopération internationale. Les États affirment qu’ils sont résolus à atteindre sans tarder l’objectif convenu de 0,15 à 0,2% de leur PNB consacré à l’aide publique au développement en faveur des pays les moins avancés en tenant compte des besoins particuliers des enfants ainsi qu’à mettre en œuvre l’Initiative renforcée en faveur des pays pauvres lourdement endettés et annuler toutes les dettes publiques bilatérales des pays bénéficiaires de l’Initiative en échange d’un engagement tangible de leur part à consacrer les économies réalisées sur le service de la dette au financement de programmes d’élimination de la pauvreté, notamment en direction des enfants.
Enfin, les États s’engagent dans le Plan d’action à évaluer périodiquement les progrès réalisés afin d’améliorer les actions menées, de mettre en commun les meilleures pratiques et de renforcer les partenariats. Ils réaffirment en outre que la responsabilité de mettre en oeuvre le Plan d’action et d’assurer un environnement favorable au bien-être de l’enfant incombe en premier chef à chaque pays.


* Voir le projet de résolution adopté ce soir, paru sous la cote A/S-27/AC.1/L.2.




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