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Communiqués de presse

UN GROUPE DE PERSONNALITÉS ÉMINENTES DEMANDE DE NOUVELLES MESURES POUR LUTTER CONTRE LA DISCRIMINATION RACIALE

22 Septembre 2003



19 septembre 2003



Le Groupe de personnalités éminentes chargé de coopérer avec le Haut Commissaire aux droits de l'homme pour effectuer le suivi du Plan d'action de la Conférence mondiale contre le racisme, réuni à Genève du 16 au 18 septembre, a souligné l'importance, dans la lutte contre la discrimination, de la sensibilisation et de l'accès à l'éducation et à la justice, en particulier pour ceux qui ont toujours souffert de la discrimination raciale, ainsi que la nécessité de mettre en œuvre des plans nationaux d'action contre la discrimination, encourageant les États à réaliser ces plans avec la participation active d'institutions nationales des droits de l'homme et de la société civile.

Le Groupe se dit convaincu que ses travaux doivent s'inspirer d'une vision humanitaire fondée sur une éthique de solidarité humaine et a souligné le caractère central de la dignité humaine, du respect de la diversité et de l'importance des mesures efficaces de protection pour des civils.

Les cinq experts de haut niveau ont été nommés par le Secrétaire général de Nations Unies, M. Kofi Annan, afin d'aider le Haut Commissaire aux droits de l'homme à assurer le suivi de la mise en œuvre des dispositions de la Déclaration de Durban et du Plan d'action de la Conférence mondiale et à procéder à une évaluation des instruments légaux existants visant à combattre la discrimination raciale. Il s'agit du Prince El Hassan bin Talal de Jordanie; de Mme Edna Maria Santos Roland du Brésil, Rapporteur général de la Conférence mondiale contre le racisme; de M. Salim Ahmed Salim de Tanzanie, ancien Président de l'Assemblée générale des Nations Unies et de l'Organisation de l'unité africaine; de Mme Hanna Suchocka, ancien Premier Ministre de Pologne: et de M. Martti Oiva Kalevi Ahtisaari, ancien Président de la Finlande. M. Ahtisaari n'a toutefois pas été en mesure de participer à cette première réunion.

Dans la déclaration qu'ils ont adoptée à l'issue de leur réunion, les experts indiquent qu'ils ont accordé une attention particulière à la nécessité de maintenir les garanties contre la discrimination raciale et la xénophobie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ils ont insisté sur l'importance d'une stricte adhésion aux dispositions de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale dans l'application de mesures de contre-terrorisme.

À l'issue de leurs débats, en présence notamment du Haut Commissaire aux droits de l'homme par intérim, M. Bertrand Ramcharan, les experts ont aussi recommandé que la communauté internationale trouve les moyens de mesurer des inégalités raciales existantes, par exemple en mettant au point un «Index d'égalité raciale», semblable à l'Index de développement humain élaboré et utilisé par le Programme des Nations Unies pour le développement.

Le Groupe est un organe consultatif auprès du Haut Commissaire. M. Ramcharan a déclaré que le Haut Commissariat appréciait les conseils et analyses fournis par les experts et saluait leur soutien à ses efforts.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter M. José Luis Diaz (jdiaz@ohchr.org, tél. +41 22 917 9242, fax+41 22 917 9004) ou Gloria Nwabuogu (gnwabuogu@ohchr.org, tél.+41 22 917 9394, fax +41 22 917 9050), Haut Commissariat aux droits de l'homme, Office des Nations Unies à Genève.

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