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Communiqués de presse Multiple Mechanisms FR

LE COMITÉ DES DROITS DE L'ENFANT ENTAME LES TRAVAUX DE SA VINGT-NEUVIÈME SESSION

14 Janvier 2002



CRC
29ème session
14 janvier 2002
Matin



Il entend une déclaration de la Haut-Commissaire aux droits de l'homme
et adopte son ordre du jour provisoire


Le Comité des droits de l'enfant a entamé, ce matin, les travaux de sa vingt-neuvième session en entendant une déclaration de Mme Mary Robinson, Haut-Commissaire aux droits de l'homme, qui a notamment attiré l'attention sur les suites des événements tragiques qui se sont produits aux États-Unis le 11 septembre. En ce qui concerne l'Afghanistan, chacun d'entre nous a conscience que les enfants restent les premières victimes tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, a-t-elle poursuivi. Aussi, l'un des principaux défis que devra relever le nouveau gouvernement intérimaire de Kaboul sera d'assurer la sécurité, l'alimentation, la santé et l'éducation de tous les enfants, a souligné la Haut-Commissaire.

Après le 11 septembre, il est clairement apparu que ces événements n'avaient fait que renforcer la pertinence des engagements pris lors de la Conférence de Durban en vue d'éliminer la discrimination et le racisme, a souligné la Haut-Commissaire avant d'indiquer que la version finale de la Déclaration et du Programme d'action de Durban sont désormais disponibles. Quant à la session spéciale de l'Assemblée générale sur les enfants, qui a dû être reportée à la suite des événements, elle se tiendra finalement du 8 au 11 mai prochain à NewYork, a rappelé la Haut-Commissaire.

Mme Robinson a d'autre part indiqué que l'Assemblée générale a accepté, lors de sa toute dernière session, de soutenir la demande adressée par le Comité au Secrétaire général afin que ce dernier entreprenne une étude globale sur les enfants et la violence. La Haut-Commissaire a par ailleurs indiqué que le Protocole facultatif concernant la vente d'enfants entrera en vigueur ce vendredi 18 janvier. L'autre Protocole facultatif se rapportant à la convention, qui traite des enfants dans les conflits armés, entrera en vigueur très bientôt, à savoir le 12 février prochain, a-t-elle ajouté.

Le Secrétariat a indiqué que depuis la précédente session du Comité, quatre nouveaux rapports initiaux ainsi que deux nouveaux seconds rapports périodiques avaient été reçus, portant à 167 le nombre de rapports initiaux et à 53 le nombre de rapports périodiques reçus à ce jour par le Comité. Le Secrétariat a par ailleurs indiqué que 26 rapports initiaux sont encore en retard et que 88 deuxièmes rapports périodiques restent aussi en souffrance de présentation.

Demain matin, à 10 heures, le Comité entamera l'examen du rapport initial du Liban (CRC/C/70/Add.8).


Déclaration de la Haut-Commissaire aux droits de l'homme


MME MARY ROBINSON, Haut-Commissaire aux droits de l'homme, a souligné que cette année serait une année particulièrement laborieuse pour le Comité qui, outre sa tâche principale d'examen des rapports périodiques présentés par les Etats parties à la Convention relative aux droits de l'enfant, devra œuvrer à la rédaction de plusieurs observations générales et à l'adoption de directives de rapport au titre du Protocole facultatif sur la vente d'enfants, tout en participant à la session spéciale de l'Assemblée générale de mai prochain sur les enfants et en commençant à travailler autour des deux protocoles facultatifs se rapportant à la Convention.

Les événements tragiques qui se sont produits aux Etats-Unis le 11 septembre dernier et leurs suites ont retenu l'attention du monde entier, y compris celle des Nations Unies et du Haut-Commissariat aux droits de l'homme, a par ailleurs rappelé Mme Robinson. En ce qui concerne l'Afghanistan, chacun d'entre nous a conscience que les enfants restent les premières victimes tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, a-t-elle poursuivi. Aussi, l'un des principaux défis que devra relever le nouveau gouvernement intérimaire de Kaboul sera d'assurer la sécurité, l'alimentation, la santé et l'éducation de tous les enfants, a souligné la Haut-Commissaire. Les attaques terroristes du 11 septembre dernier ont naturellement occulté les résultats de la Conférence mondiale contre le racisme qui s'était conclue à Durban quelques jours auparavant, a ajouté Mme Robinson. Mais par la suite, a-t-elle affirmé, il est clairement apparu que ces événements n'avaient fait que renforcer la pertinence des engagements pris lors de cette Conférence en vue d'éliminer la discrimination et le racisme. La Haut-Commissaire a souligné que la version finale de la Déclaration et du Programme d'action de Durban sont désormais disponibles. Ils ont été publiés sur le site web du Haut Commissariat et seront bientôt disponibles sous forme imprimée. Les textes issus de la Conférence de Durban devraient être entérinés par l'Assemblée générale, a poursuivi Mme Robinson avant de faire valoir qu'en attendant, elle avait d'ores et déjà procédé à la mise sur pied au début de cette année de l'Unité anti-discrimination au sein de son Bureau, conformément à ce que recommandait le Programme d'action de Durban. Cette Unité prendre en charge le rôle de suivi de la Conférence qui a été dévolu au Haut-Commissariat.

Mme Robinson a en outre rappelé que la Conférence sur l'éducation scolaire du point de vue de la liberté de religion et de croyance, de la tolérance et de la non-discrimination, qui s'est tenue à Madrid du 23 au 25 novembre dernier, avait pour objectif principal de formuler une stratégie de prévention de l'intolérance et de la discrimination fondées sur la religion ou la croyance en redéfinissant le rôle que l'éducation scolaire, tant au niveau du primaire qu'au niveau du secondaire, devrait jouer. A cet égard, il convient de souligner que le document final adopté à Madrid avance un certain nombre de recommandations sur la manière dont les programmes scolaires, les manuels scolaires et les méthodes d'enseignement devraient contribuer à la promotion de la tolérance et de la non-discrimination vis-à-vis de la religion et de la croyance.



Quant à la session spéciale de l'Assemblée générale sur les enfants, qui a dû être reportée à la suite des événements tragiques intervenus aux Etats-Unis, elle se tiendra finalement du 8 au 11 mai prochain à New-York, a rappelé la Haut-Commissaire.

Mme Robinson a d'autre part indiqué que l'Assemblée générale a accepté, lors de sa toute dernière session, de soutenir la demande adressée par le Comité au Secrétaire général afin que ce dernier entreprenne une étude globale sur les enfants et la violence. Cette demande avait constitué le principal résultat de la Journée de discussion générale que le Comité avait tenue en septembre dernier sur le thème - précisément -des enfants et de la violence. Le Haut Commissariat, à l'instar d'autres institutions telles que l'UNICEF et l'OMS est disposé à apporter son soutien à cette étude, a précisé Mme Robinson.

La Haut-Commissaire a par ailleurs indiqué que le Protocole facultatif se rapportant à la Convention et concernant la vente d'enfants entrera en vigueur ce vendredi 18 janvier. L'autre Protocole facultatif, qui traite celui-là des enfants dans les conflits armés, entrera en vigueur très bientôt, à savoir le 12 février prochain, a-t-elle ajouté. Le deuxième Congrès mondial sur l'exploitation sexuelle commerciale des enfants, qui s'est tenu à Yokohoma (Japon) en décembre dernier, revêtait une importance particulière à la lumière de la prochaine entrée en vigueur du Protocole sur la vente d'enfants, a précisé Mme Robinson.

Rappelant que le Comité avait décidé lors de sa dernière session qu'il tiendrait cette année une journée de discussion générale consacrée au thème du secteur privé et des droits de l'enfant, la Haut-Commissaire a affirmé que cette journée de discussion devrait fournir à chacun une occasion d'approfondir sa compréhension des responsabilités sociales du secteur privé, y compris du point de vue de la manière dont la privatisation des services influe sur la jouissance par les enfants de leurs droits de l'homme.



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