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Communiqués de presse Organes conventionnels

COMITÉ DES DROITS DE L'ENFANT : COOPÉRATION AVEC DIVERS ORGANES EN VUE DE DÉVELOPPER LA PROMOTION ET LA PROTECTION DES DROITS DE L'ENFANT

22 Septembre 1999

.APRÈS-MIDI
HR/CRC/99/41
22 septembre 1999


Les questions relatives au processus de préparation des rapports des États parties et au suivi des recommandations du Comité sont au centre du débat

Le Comité des droits de l'enfant a examiné, cet après-midi, les questions relatives à sa coopération avec divers organes et institutions compétents en vue de développer la promotion et la protection des droits de l'enfant.

Des représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), du Fonds des NationsUnies pour l'enfance (UNICEF), de l'Organisation internationale du travail (OIT) et du Groupe des organisations non gouvernementales pour la Convention relative aux droits de l'enfant sont intervenus pour insister, en particulier, sur l'importance d'assurer un suivi adéquat des recommandations du Comité. Les représentants de ces divers organes et institutions ont également fait part de leur point de vue en ce qui concerne les questions relatives à leur participation au processus de préparation des rapports que les États parties doivent présenter au Comité.

Un expert a suggéré que le Comité accorde désormais davantage d'attention à la manière dont les divers pays coopèrent ou participent au Programme «IPEC» de l'OIT relatif à l'éradication du travail des enfants. Il a également été suggéré que les institutions oeuvrant en faveur des droits de l'enfant présentent régulièrement au Comité des rapports sur les actions qu'elles entreprennent sur le terrain. Un autre a proposé que soient envisagés les moyens par lesquels le Comité pourrait bénéficier de la masse d'informations dont disposent les nombreux bureaux de l'UNICEF à travers le monde.

En conclusion de ce débat, la Présidente du Comité, MmeNafsiah Mboi, a recommandé que tous les partenaires du système des NationsUnies et de la communauté des organisations non gouvernementales parviennent à incorporer l'aspect droits de l'homme -et plus particulièrement droits de l'enfant- dans la formation de leur personnel tant au siège que sur le terrain.

Le Comité entamera demain matin, à 10 heures, l'examen du second rapport périodique de la Fédération de Russie.


Aperçu du débat

Un représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné que son Organisation entend jouer un rôle plus actif qu'auparavant dans la préparation des rapports que les États parties présentent au Comité. Il a précisé que l'OMS va commencer à dispenser. A cette fin, une formation adéquate à son personnel. Il a également insisté sur la nécessité d'assurer un suivi adéquat des recommandations émises par le Comité et a souligné, à cet égard, que sur le terrain, la connaissance de ces recommandations est insuffisante.

Une représentante du Fonds des NationsUnies pour l'enfance (UNICEF) a rappelé que le Fonds encourage les gouvernements à mener à bien le processus de préparation des rapports qu'ils doivent présenter au Comité, notamment en les aidant -les cas échéant- à remédier à certaines lacunes. Les recommandations du Comité peuvent être extrêmement utiles dans la mesure où elles permettent entre autres au Fonds de se retrouver face à des partenaires qui sont plus enclins à collaborer dans des domaines précis.

Une représentante de l'Organisation internationale du travail (OIT) a souligné que son Organisation utilise au maximum les recommandations et informations émanant du Comité. Elle a relevé que les gouvernements semblent plus aptes à reconnaître l'existence de certains problèmes dans leurs pays respectifs lorsqu'ils se présentent devant le Comité que lorsqu'ils se retrouvent face aux représentants du BIT sur le terrain. Jusqu'à présent, la participation et la coopération au Programme international pour l'éradication du travail des enfants (IPEC) n'ont pas été globalement importantes mais on peut espérer que la restructuration de l'OIT engagée depuis l'arrivée du nouveau Directeur général, M.Juan Somavía, se traduira par une évolution telle que les questions relatives au travail des enfants deviendront l'un des éléments fondamentaux du travail de l'OIT.

Une représentante du Groupe des organisations non gouvernementales pour la Convention relative aux droits de l'enfant a estimé que ces organisations ne doivent pas aller jusqu'à rédiger avec les gouvernements les rapports devant être présentés au Comité. En effet, la rédaction des rapports incombe aux gouvernements, a-t-elle souligné. La représentante a regretté que le Comité se contente souvent de prendre note des informations fournies par les organisations non gouvernementales.

Plusieurs membres du Comité sont ensuite intervenus, notamment pour se réjouir que les divers organes et institutions du système des NationsUnies intègrent de plus en plus fréquemment une dimension droits de l'homme - et plus particulièrement droits de l'enfant - dans leurs activités. La coopération entre ces institutions et le Comité est cruciale pour la promotion des droits de l'enfant à travers le monde, a-t-il été souligné.

Un expert a suggéré que le Comité accorde désormais davantage d'attention à la manière dont les divers pays coopèrent ou participent au Programme IPEC de l'OIT. Il a également été suggéré que les institutions oeuvrant en faveur des droits de l'enfant présentent régulièrement au Comité des rapports sur les actions qu'elles entreprennent sur le terrain. Un autre expert a proposé que soient envisagés les moyens par lesquels le Comité pourrait bénéficier de la masse d'informations dont disposent les nombreux bureaux de l'UNICEF à travers le monde. Ainsi, les bureaux de l'UNICEF pourraient-ils transmettre à chaque session du Comité des informations concernant la situation des enfants non pas seulement dans les seuls pays dont le Comité doit prochainement examiner les rapports mais dans l'ensemble des pays du monde. Cela permettrait de pallier l'incapacité du Comité, pour diverses raisons, à effectuer des visites sur le terrain.


En conclusion de cette séance sur la coopération avec les organes et institutions compétents dans le domaine des droits de l'enfant, la Présidente du Comité, MmeNafsiah Mboi a recommandé que tous les partenaires du système des NationsUnies et de la communauté des organisations non gouvernementales parviennent à incorporer l'aspect droits de l'homme, et plus particulièrement droits de l'enfant, dans la formation de leur personnel tant à Genève que sur le terrain. La coopération entre le Comité et les divers partenaires concernés doit se concentrer sur les questions relatives à la préparation des rapports et au suivi des recommandations du Comité, a-t-elle souligné.

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