La Déclaration de Beyrouth considère que tous les croyants – qu'ils soient théistes, non théistes, athées ou autres – doivent unir leurs efforts et leurs cœurs pour trouver comment la « foi » peut défendre plus efficacement les « droits » afin que ces deux aspects se renforcent mutuellement. Le sentiment religieux et les croyances individuelles et collectives peuvent s'exprimer et se développer là où les droits de l'homme sont protégés. Réciproquement, les droits de l'homme peuvent tirer profit des fondements éthiques et spirituels profondément enracinés dans les religions ou croyances.
Plutôt que de se concentrer sur les clivages théologiques et doctrinaux, la Déclaration de Beyrouth favorise l'identification de bases communes entre toutes les religions et toutes les croyances afin de protéger la dignité et l'égale valeur de tous les êtres humains. Elle s'adresse aux personnes du monde entier, en vue de promouvoir des sociétés solidaires, pacifiques et respectueuses grâce à une plateforme commune tournée vers l'action et ouverte à tous.