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Articles d'intérêt du Conseil des droits de l'homme

Des militants d’Amnesty International se rassemblent autour de 64 croix devant l’ambassade de Colombie à Bruxelles, en Belgique, le 22 avril 2021. Ces croix portent les noms des 64 défenseurs des droits environnementaux qui ont été assassinés en Colombie en 2019 en raison de leur engagement en faveur des droits de l’homme. © EPA-EFE/STEPHANIE LECOCQ
Les défenseurs des droits environnementaux doivent être entendus et protégés
« Jour après jour, les défenseurs des droits environnementaux sont victimes d’abus, de menaces et de harcèlement à cause du travail qu’ils accomplissent pour lutter contre la triple crise planétaire que sont les changements climatiques, la pollution et la perte de la biodiversité », a déclaré Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, lors d’un événement virtuel de haut niveau organisé conjointement par la Suède et le HCDH.
Réunion-débat sur la COVID-19 : nous devons « redynamiser notre combat pour l’égalité et la justice raciale »
Lors de la commémoration du vingtième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, plusieurs participants au Conseil des droits de l’homme ont demandé instamment aux gouvernements et aux Nations Unies de redoubler d’efforts afin de lutter contre le racisme structurel et la discrimination raciale mis en évidence par la pandémie de COVID-19 et qui affectent de manière disproportionnée les minorités raciales et ethniques.
SOGI
Les « thérapies de conversion » peuvent être assimilées à des actes de torture et devraient être interdites, déclare un expert de l’ONU
Les personnes LGBT faisant l’objet de prétendues « thérapies de conversion » subissent de véritables souffrances et des traumatismes psychologiques et physiques à long terme, a expliqué Victor Madrigal-Borloz au Conseil des droits de l’homme. L’expert des Nations Unies sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre appelle à l’interdiction de ces pratiques à l’échelle mondiale.
Appel lancé par une experte de l’ONU pour encourager la participation des personnes handicapées déplacées
Alors qu'on estime à 5 millions le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays souffrant d'un handicap à travers le monde, il est temps de créer des politiques et des programmes qui répondent à leurs besoins spécifiques, a déclaré Cecilia Jimenez-Damary, Rapporteuse spéciale sur les droits de l'homme des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.
Plusieurs orateurs exigent une action définitive pour combattre le racisme systémique
« Je vous demande de nous aider, les Noirs en Amérique », a déclaré Philonise Floyd devant le Conseil des droits de l’homme. La mort de son frère George aux États-Unis en mai dernier a déclenché dans le monde entier une vague de manifestations dénonçant le racisme et la brutalité policière. Elle a également donné lieu à l’organisation d’un débat urgent sur le racisme systémique lors de la 43e session du Conseil.
Le point sur 25 ans d’actions en faveur des droits des femmes
Vingt-cinq ans après l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, les experts célèbrent la vision des droits des femmes contenue dans ce document et soulignent comment, aujourd’hui encore, il permet de lutter contre les nouvelles difficultés rencontrées et celles qui subsistent dans ce domaine.
Conclusions présentées aux Rohingya du Myanmar : un retour d’information inestimable pour la communauté
Les mécanismes internationaux d’établissement des faits mis en place par le Conseil des droits de l’homme enquêtent sur les crises des droits de l’homme à travers le monde et publient des rapports s’appuyant en grande partie sur les témoignages des survivants et des victimes. Dans un geste rare, la Mission internationale indépendante d’établissement des faits sur le Myanmar est retournée auprès de ces communautés et leur a présenté ses conclusions.
Burundi - Couteau ou barre de fer : comment préférez-vous être tués ?
En 2015, le Président Pierre Nkurunziza décidait de briguer un nouveau mandat à la tête du Burundi. Depuis, les opposants, avérés ou présumés, au gouvernement sont traqués, torturés ou tués. La Commission d’enquête sur le Burundi évoque des crimes contre l’humanité.
Protéger les droits des détenus en Syrie
La protection des détenus et des disparus en Syrie a été l’objet d’une récente réunion-débat tenue durant le Conseil des droits de l’homme à Genève. Centrée sur les expériences d’anciens détenus, la discussion a également permis de suggérer quelques pistes pour progresser sur la question.
À Alep, les attaques contre les civils syriens et les travailleurs humanitaires sont constitutives de crimes de guerre
«Ce qui s’est produit à Alep est d’une ampleur sans précédent,» a déclaré la Commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie, à l’occasion de la publication de son nouveau rapport. Dans la bataille engagée pour le contrôle d’Alep, qui a été d’une extrême violence, la Commission a établi que les forces gouvernementales et les groupes de l’opposition avaient commis des crimes de guerre.
Sans-abrisme : survivre aux périphéries
Se retrouver sans abri n’est pas un échec personnel, mais la conséquence du déni systématique des droits des personnes qui sont sans abri, explique un expert de l’ONU sur le droit à un logement convenable, Leilani Farha.
Loin des yeux, loin du cœur : décès en détention en Syrie
Des hommes des femmes et des enfants syriens ont été transférés dans l’une des dizaines de centres de détention, officiels ou secrets, gérées par les autorités en République arabe syrienne. Des milliers d’entre eux sont morts en captivité.
La critique ne menace pas la souveraineté
« Un commentaire mûrement réfléchi ne saurait porter atteinte à la souveraineté d’un pays », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, lors de l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture de la 30e session du Conseil des droits de l’homme, qui a lieu ce mois-ci à Genève.
Les enfants et le système judiciaire
Prenant la parole devant le Conseil des droits de l’homme, Navi Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, affirme que l’emprisonnement des enfants ne devrait être envisagé qu’en dernier recours.