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Myanmar : inquiétude face à la reprise des combats

Arrière

17 Novembre 2023

Le HCDH suit de près l’évolution de la situation au Myanmar, où des groupes armés d’opposition et leurs alliés ont progressé de manière significative et où plusieurs centaines de soldats auraient choisi de déposer les armes.

Il est essentiel que toutes les personnes capturées soient traitées humainement. Les représailles sont absolument interdites. Les soldats ne sont pas collectivement responsables des crimes et des violations des droits humains commis par l’armée.

Face à l’évolution rapide de la situation sur le terrain, il est impératif que toutes les parties respectent strictement le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire, en particulier pour protéger les civils. Les chefs militaires doivent faire comprendre cela au personnel armé placé sous leur direction et leur contrôle.

Les combats ont fait jusqu’à présent environ 70 morts et plus de 90 blessés parmi les civils et les personnes hors de combat. Plus de 200 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays depuis le 27 octobre.

Nous sommes particulièrement inquiets face à la reprise des combats entre les forces militaires et l’armée arakanaise dans l’État rakhine après un cessez-le-feu informel de 12 mois, cette reprise faisant peser de graves risques sur les communautés ethniques rakhine et rohingya.

Compte tenu des événements passés, nous craignons que l’armée, qui perd du terrain sur de multiples fronts, ne réagisse en déployant des moyens encore plus importants, notamment en procédant à des frappes aériennes et des barrages d’artillerie aveugles et disproportionnés. Au cours des deux dernières années, nous avons dénoncé les graves conséquences de telles tactiques sur la population civile.

Le HCDH lance un nouvel appel aux États Membres, en particulier à ceux qui ont une influence sur les parties au conflit, pour qu’ils interviennent de manière décisive et multiplient leurs efforts afin de mettre fin à cette crise et protéger la population civile, et pour qu’ils fassent à nouveau pression en faveur du transfert pacifique du pouvoir à un gouvernement civil représentatif.

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