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Statements Human Rights Council

Secretary-General Ban Ki-Moon to Human Rights Council: "Your work for accountability and an end to impunity is crucial

03 March 2014

3 March 2014

Following are the remarks that United Nations Secretary-General Ban Ki-moon delivered at the opening of the twenty-fifth regular session of the Human Rights Council at the Palais des Nations in Geneva:

“Monsieur le Président du Conseil des droits de l’homme
Monsieur le Président de la Confédération suisse
Monsieur le Président de l’Assemblée générale
Madame la Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme
Mesdames et Messieurs les représentants,
Mesdames et Messieurs,

C’est un plaisir et un privilège d’être avec vous aujourd’hui.

En devenant membres de ce Conseil, vous avez fait le serment d’être le fer de lance de la promotion et de la protection des droits de l’homme partout dans le monde.

Les droits de l’homme sont inhérents à la personne humaine.

Or, ces droits universels sont menacés par des atteintes à grande échelle qui entachent le paysage moral. Ils sont mis à mal par les actes indignes qui sont commis chaque jour, lesquels entament la confiance des populations dans leurs dirigeants, ainsi que leur foi en l’avenir.

Excellencies,
Ladies and Gentlemen,

This Council is mandated to advance human rights every day and everywhere.

Through its increased dynamism, more frequent meetings and agile and innovative use of its unique special procedures, the Human Rights Council is helping the world become more vigilant in tracking the earliest signs of crisis.

Through the Universal Periodic Review – which is now well into its second cycle – the Council is fostering an ever-growing richness in the dialogue with states about their human rights commitments.

This Council is uniquely aware of the heavy toll of human rights abuses and atrocities. You read the Rapporteurs’ reports. You hear the testimony of victims and witnesses. You help translate those appeals into concrete action.

As we survey crises and challenges around the world, your work for accountability and an end to impunity is critical.

Conflicts from Syria to South Sudan and the Central African Republic are sad testaments to what can happen when perpetrators feel free to abuse without consequences.

I welcome the High Commissioner’s report on promoting reconciliation and accountability in Sri Lanka.

The Commission on Inquiry on the Democratic People’s Republic of Korea gives voice to the suffering of the many victims of grave human rights violations and provides a roadmap for the country to adhere with universal human rights standards.

I once again urge the DPRK authorities to work with the international community to improve human rights and the living conditions of its people – and I reaffirm my commitment as Secretary-General of the United Nations to help the DPRK toward that end.

In Syria, all parties have committed violations of human rights of unimaginable scope and character.

Those States that are members of both the Human Rights Council and the Security Council have a special duty to end this bloody war and ensure robust accountability.

The besieging of communities, death by starvation and indiscriminate use of barrel bombs and other weapons of terror are unacceptable.

Those committing such acts are on notice: This Council and the world are watching.

Mesdames et Messieurs les représentants,
Mesdames et Messieurs,

Je tiens également à souligner l’importance que le Conseil attache au plan d’action « Les droits avant tout », en anglais : « Rights Up Front » que j’ai lancé l’année dernière.

Les violations des droits de l’homme sont des signaux et il faut agir vite pour éviter que des atrocités de masse ne se produisent; voilà le message transmis par ce plan d’action.

L’idée est que le système des Nations Unies tire parti de l’ensemble des mandats dont il dispose pour protéger les personnes qui sont en danger.

En novembre, j’ai envoyé un message à tous les fonctionnaires, renouvelant notre « engagement ». La teneur de ce message était claire : les droits de l’homme doivent faire partie intégrante de tout ce que nous faisons.

Je tiens également à saluer le rôle essentiel joué par la société civile, notamment les représentants des peuples autochtones et des minorités, qui vient enrichir notre action en faveur des droits de l’homme.

Les membres de la société civile, qui nous représentent « Nous, peuples des Nations Unies », sont des partenaires indispensables.

Ils doivent pouvoir mener leur action, qui est vitale, à l’abri des représailles ou d’actes d’intimidation.

Personne ne devrait avoir à risquer sa vie pour dénoncer les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ou lutter contre elles.

Mesdames et Messieurs les représentants,
Mesdames et Messieurs,

Cette session se déroule à un moment où les États Membres approfondissent leurs échanges sur le programme de développement pour l’après-2015 et où l’accroissement des inégalités présente un danger pour le respect des droits de l’homme dans toutes les régions du monde.

Le moment est bien choisi pour promouvoir la pleine intégration des normes et principes internationaux en matière de droits de l’homme dans le nouveau cadre de développement.

Nous devons travailler de concert pour que les droits de l’homme et l’état de droit soient au cœur des débats portant sur les objectifs à définir, notamment l’importance de l’autonomisation des femmes, les droits des peuples autochtones, les droits des personnes handicapées, les droits fondamentaux en matière de santé procréative et sexuelle, les mesures à prendre pour faire disparaître la violence à l’égard des femmes ainsi que d’autres questions essentielles.

Beaucoup de propositions judicieuses et concrètes ont été avancées, notamment par la Haut-Commissaire.

J’invite le Conseil à nouer des liens étroits avec le Conseil économique et social et le Forum politique de haut niveau qui vient d’être créé.

Je me félicite également de l’invitation lancée par l’Assemblée générale pour qu’une juste place soit faite à l’éducation et à l’apprentissage dans le domaine des droits de l’homme dans le programme de développement pour l’après-2015.

Excellencies,
Ladies and gentlemen,

This will be the final time I have the honour to address the Human Rights Council in the presence of High Commissioner for Human Rights, Madame Navi Pillay.

High Commissioner Pillay has been a fearless defender of the most vulnerable.

She has been on the frontlines of crises.

She has been an outspoken advocate for LGBT rights and an eloquent voice against racism, xenophobia and intolerance.

She has been creative, persistent and patient in our vital efforts to strengthen the treaty body system.

This is not a time for farewells – she will continue to lead the OHCHR for a number of months to come.

But I know you join me in this early tribute to express our appreciation, respect and deep gratitude to High Commissioner Pillay.

Excellencies,
Ladies and gentlemen,

As we build on our progress, I cannot help but reflect on the many places and people I have encountered in recent years.

I have walked with the survivors of the death camps of Auschwitz and visited the killing fields of Cambodia.

I have wept with the survivors of the Rwanda genocide, widows in Srebrenica and the mothers of the Plaza de Mayo.

I have spoken with the children in refugee camps that continue to swell with Syrians fleeing the nightmare in their country.

I am pained by their plight but also inspired by their resilience.
I know that their grief and their grievances – their appeals and their aspirations – can find expression and purpose in your work here.

Together, let us work together to secure all human rights for all people.
Together, let us build a life of dignity for all.
I count on your commitment and leadership.

Thank you.”
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For use of the information media; not an official record

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