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البيان الذي أدلى به رئيس مجلس حقوق الإنسان، بودلير ندونغ إيلا، عند افتتاح الدورة الثانية للفريق العامل الحكومي الدولي المعني بالحق في السلام

30 حزيران/يونيو 2014

 Genève, 30 juin 2014


Monsieur Bacre Ndiaye, Directeur de la Division du Conseil des droits de l’homme et des procédures spéciales,
Excellences,
Distingués  délégués,
Mesdames et Messieurs,


C’est pour moi un honneur de prendre part à l’ouverture de la deuxième session du groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée chargé de négocier progressivement un Projet de Déclaration des Nations Unies sur le Droit à la Paix, établi par  la résolution du Conseil 23/16.

Comme vous le savez, l’absence de paix et de stabilité politique, économique et sociale est  souvent à l’origine de troubles divers, qui s’ils sont mal gérés ou mal canalisés peuvent déboucher sur des situations de crises ou  de conflits, propices à tous les abus et graves violations des droits de l’homme.
 
C’est donc ici le lieu de réitérer l’importance que le Conseil des droits de l’homme attache à cette question, essentielle à la pleine jouissance de tous les droits de l’homme par tous les êtres humains et l’ensemble les peuples dans toutes les régions du monde.

Excellences,
Messieurs et Mesdames,

La communauté internationale est confrontée de nos jours à des défis et des menaces de plus en plus variés. La paix et la sécurité internationales ne sont plus uniquement menacées par des crises et conflits géographiquement localisés.  La prolifération du  terrorisme et  le crime transnational organisé constituent désormais des nouvelles menaces à la paix et la stabilité internationale, condition sine qua non pour la promotion du respect et de la  protection de tous les droits de l’homme.

Nul besoin de rappeler que la paix et la coopération internationale sont au cœur des principes fondateurs de l'Organisation des Nations unies figurant au préambule de sa Charte. De même, le préambule de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme dispose que «la reconnaissance de la dignité humaine inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables, constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde”.

C’est dans cette optique, qu’au cours des dernières décennies, les Nations Unies ont œuvré, avec le soutien des Etats membres et des organisations de la société civile, à la création d’un ordre international juste et pacifique dans lequel toutes les personnes peuvent  jouir pleinement  de leurs droits et libertés fondamentales.

C’est également dans ce contexte que l’Assemblée générale des Nations Unies a retenu, la date du 21 septembre, comme journée internationale de la paix et journée annuelle de non-violence et de cessez-le-feu, par l’adoption des résolutions 36/67 (1981) et 55/282 (2001), qui réitère son attachement aux principes du droit des peuples à la paix comme préalable à la pleine jouissance de tous les droits de l'homme et au plein exercice des droits et libertés fondamentales. 

C’est dans ce même ordre d’idées, que le Secrétaire général des Nations Unies soucieux de prévenir les souffrances humaines épouvantables et les graves violations des droits de l’homme en temps de crises et conflits complexes,  a présenté aux États Membres, en novembre 2013,  l'Initiative Rights Up Front, désignée également sous le nom de Plan d'action «Les droits avant tout». Ce plan a pour objectif de permettre aux Nations Unies de répondre et agir rapidement afin d’empêcher que les violations des droits de l'homme ne donnent lieu à des crimes de masse dans le cadre des crises complexes.

Cette initiative met en exergue trois points: la paix, la sécurité et les droits de l'homme. Elle place les droits de l’homme au centre de l’action des missions des Nations Unies et de ses agences spécialisées à travers le monde.

Comme vous le savez le Conseil des droits de l’homme à réagir rapidement en apportant des solutions notamment en République Centrafricaine, au Mali et au Soudan du Sud  pour ne citer que ces exemples.

Excellences,
Mesdames et Messieurs,

Les débats et les négociations tenus lors de la première session du groupe de travail intergouvernemental sur la base des contributions et des consultations informelles faites avec les Etats, les groupes régionaux, les organisations de la société civile et d’autres parties prenantes en février 2013, ont permis de préparer et de présenter aujourd’hui un nouveau texte qui servira de base pour les négociations à venir. Ce texte, je l’espère pourra être amélioré au cours de cette session.  

Je voudrais également saluer le rôle actif de tous ces acteurs dans les travaux du Groupe de travail qui en dépit des divergences de vues, sont parvenus à avoir des discussions enrichissantes et constructives visant à continuer à aller de l’avant. Je reste persuadé que cette approche constructive prévalera au cours de cette session.

Comme vous le savez, aucune négociation n’est simple ou facile, en principe,  mais le plus important est  d’atteindre son objectif en dépit de sa complexité.
 
Il ne me reste plus qu’à vous encourager à poursuivre dans cette voie et à accomplir votre mandat en privilégiant la même approche constructive qui a caractérisé le début de vos travaux. Je tiens également à vous assurer de mon  plein soutien à cette fin.

Je vous souhaite une excellente session et que vos travaux  puissent être couronnés de succès afin d’amorcer une étape importante. 

Je vous remercie de votre aimable attention.

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