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Discours de S.E .M. l’Ambassadeur Baudelaire Ndong Ella Président du Conseil des droits de l'homme Side-event sur «L'Afrique et le droit au développement : vers l’agenda de développement post 2015 »

10 نيسان/أبريل 2014


Genève, le 10 avril 2014

Excellence, M. l’Ambassadeur Walid M. Abdelnasser,
Madame la Haut - Commissaire aux droits de l’homme,
Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux de prendre part, en ma qualité de Président du Conseil des droits de l’homme, à cet événement parallèle co-organisé par la Mission Permanente de l'Égypte et l'Union Africaine pour explorer les voies et moyens permettant de refléter la vision africaine du droit au développement durable dans le processus de définition des priorités pour l’agenda de développement des Nations Unies post 2015.
 
En effet, la création de sociétés pacifiques, non violentes et inclusives, fondée sur le respect des droits de l'homme, y compris le droit au développement, est l’une des pierres angulaires du développement durable.

Comme vous le savez, nous célèbrerons cette année le 28ème anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur le droit au développement qui définit le développement comme étant le droit de tout un chacun de participer et contribuer au développement économique, social, culturel et politique, afin de permettre la pleine jouissance et la réalisation de tous les droits de l'homme et des libertés fondamentales. Cette définition est également reprise dans l'article 22 de la Charte des droits de l’homme et des peuples africains.
 
Excellences,
Mesdames et Messieurs,

 

Le droit au développement place « l’être humain au cœur du processus de développement visant à améliorer le bien-être de la population et de tous les individus dans l'ensemble sur la base de la participation active, libre et inclusive au développement et à la répartition équitable » des avantages qui en découlent.

La Déclaration consacre par ailleurs les principes d'égalité, de non-discrimination, la participation, la transparence et l’obligation de reddition ainsi que le rôle de la coopération internationale en matière de droits de l´homme. Et ce car il ne peut y avoir  de droit au développement sans l´existence d´un environnement propice et d´un cadre institutionnel national et international solide respectant la justice sociale, les droits de l´homme et la bonne gouvernance à tous les niveaux.

Excellences,
Mesdames et Messieurs,

Je tiens à souligner que la concrétisation et l'intégration du droit au développement dans l’agenda de développement post 2015 et au sein du système des Nations Unies  figurent parmi les priorités de mon mandat à la présidence du Conseil des droits de l'homme au cours de cette  année.

À cet égard, j'invite d’ores et déjà le Groupe de travail sur le droit au développement à accomplir des progrès concrets et substantiels dans le débat en cours concernant l'opérationnalisation des critères et sous-critères du droit au développement dans le système des normes juridiques internationales relatives aux droits de l’homme, lors de sa 15ème  session qui se tiendra en mai prochain.

Je salue par ailleurs le travail et les efforts accomplis par le Groupe de travail sur les objectifs de développement durable des Nations Unies ayant abouti à l’identification de 19 domaines prioritaires dont certains représentent des atouts importants pour le processus du développement durable, notamment en Afrique. Il s’agit entre autres de l'éradication de la pauvreté sous toutes ses formes, la sécurité alimentaire et la nutrition, la santé et la dynamique démographique, le droit à l'éducation, l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, l´accès à l'eau et à l'assainissement, à l'énergie, à l'industrialisation, au développement des infrastructures, et la création des sociétés pacifiques et non - violentes et des institutions fortes.

Excellences,
Mesdames et Messieurs,

A moins de 1000 jours de la date fixée pour le début du processus d´évaluation des objectifs de développement du millénaire post-2015, l'Afrique est encore confrontée à des défis majeurs pour la mise en œuvre des stratégies de développement durables et inclusives permettant la pleine jouissance du droit au développement pour ses populations.

Malgré les avancés enregistrées sur le terrain et les efforts consentis, en 2015 beaucoup de pays à travers le monde seront en deçà des objectifs fixés. L’assainissement des environnements économiques nationaux et internationaux passent donc également par la multiplication des partenariats mondiaux dans les domaines visés.

Ces partenariats aideront d´une part à la création des sociétés pacifiques, non violentes et inclusive, fondée sur le respect des droits de l'homme, et d’autre part à l’amélioration des conditions de vie en général.

La réalisation de tous ces objectifs permettra à l’Afrique de maintenir le cap sur la voie du développement durable et d´assurer la pleine jouissance du droit au développement.

En conclusion, il est important que les pays en développement, et l’Afrique en particulier, puissent  œuvrer en faveur de l´intégration du droit au développement dans l’agenda post-2015.

Je vous remercie

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