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La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme réclame l’arrêt immédiat de l’opération militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine

Arrière

24 Février 2022

A Ukrainian couple, hug in a street after deciding to leave Lviv, western Ukraine for Poland, a neighboring country to evacuate, Credit: Kunihiko Miura / The Yomiuri Shimbun via Reuters Connect

GENÈVE (24 février 2022) – La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet a exprimé jeudi sa profonde inquiétude face à l’attaque de l’Ukraine par la Fédération de Russie.

« Les civils de nombreuses parties de l’Ukraine se sont réveillés au son des bombardements. Ils sont terrifiés à l’idée que la situation puisse s’aggraver et beaucoup d’entre eux ont décidé de fuir leur foyer », a déclaré Mme Bachelet. « Cette opération militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine constitue clairement une violation du droit international et met en danger d’innombrables vies civiles. Elle doit cesser immédiatement. »

« Les États qui ne prennent pas toutes les mesures raisonnables pour régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques ne respectent pas leur obligation de protéger le droit à la vie », a souligné la Haute-Commissaire.

Des rapports ont fait état de frappes militaires près de grandes villes peuplées, notamment Kharkiv, Kramatorsk, Odessa, Marioupol et la capitale, Kiev.

« La protection de la population civile doit être une priorité. L’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées doit, à tout prix, être évitée », a souligné Mme Bachelet.

La Haute-Commissaire a demandé le plein respect du droit international humanitaire, en particulier les quatre conventions de 1949 et leur premier protocole additionnel de 1977, ainsi que celui du droit international des droits de l’homme. Lors de la conduite des hostilités, les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution doivent être pleinement respectés, en particulier en prenant toutes les mesures nécessaires pour protéger la population et les biens de caractère civil des effets de ces hostilités.

La mission de surveillance des droits de l’homme en Ukraine demeure dans le pays et continuera d’observer la situation de près et d’en rendre compte.

« Une guerre de l’information est également en cours et il est crucial à l’heure actuelle que nous continuions à suivre la situation de près et à tenter de vérifier les informations faisant état de violations des droits de l’homme, notamment les pertes civiles, les dommages causés aux biens de caractère civil, y compris les infrastructures essentielles, et les autres répercussions sur les droits de l’homme sur le terrain », a déclaré Mme Bachelet.

FIN

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