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Le Comité des droits de l'enfant tient sa session de printemps du 30 mai au 17 juin 2011

Arrière

26 Mai 2011

COMMUNIQUÉ DE BASE

26 mai 2011

Il examinera les rapports de sept pays: Bahreïn, Cambodge, Costa Rica, Cuba, Égypte, Finlande et République tchèque

Le Comité des droits de l'enfant tiendra sa cinquante-septième session au Palais Wilson, à Genève, 30 mai au 17 juin 2011, afin d'examiner les rapports qui lui seront présentés par sept pays sur la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l'enfant. Il s'agit, dans l'ordre chronologique d'examen, des rapports de la République tchèque, du Bahreïn, du Cambodge, de l'Égypte, de Cuba, de la Finlande et du Costa Rica. L'Égypte présentera en outre des rapports sur l'application des deux Protocoles facultatifs à la Convention, qui portent sur l'implication d'enfants dans les conflits armés et sur la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants.

Des délégations de chacun de ces pays présenteront leurs rapports, fourniront des renseignements complémentaires sur la mise en œuvre des dispositions de la Convention ou de ses Protocoles facultatifs et répondront aux questions des membres du Comité. Un calendrier provisoire pour l'examen des rapports figure en fin de communiqué.

Au cours de la session, le Comité continuera d'examiner de quelle manière et dans quels domaines il pourrait renforcer encore sa coopération avec divers organismes compétents dans le cadre de la promotion et de la protection des droits de l'enfant. S'agissant de ses méthodes de travail, il poursuivra ses débats sur l'organisation de ses travaux futurs et examinera les directives relatives à l'établissement des rapports par les États parties.

À l'ouverture de la session, après la déclaration d'engagement solennel des nouveaux membres du Comité, les experts procéderont à l'élection du bureau pour un mandat de deux ans. Le Comité doit aussi adopter son ordre du jour et son programme de travail. L'ordre du jour provisoire annoté de la session figure au document CRC/C/56/1.

Le Comité a été créé en 1991 en vertu de la Convention relative aux droits de l'enfant afin d'examiner les progrès accomplis par les États parties dans l'application de ses dispositions. Adoptée en 1989, la Convention est entrée en vigueur en 1990. Aucun autre instrument international n'a été ratifié par un aussi grand nombre de pays, soit 193 à ce jour. Seuls la Somalie et les États-Unis n'ont pas encore ratifié la Convention, les États-Unis étant toutefois parties aux deux Protocoles facultatifs. À ce jour, le Protocole facultatif sur l'implication des enfants dans les conflits armés compte 139 États parties et le Protocole facultatif concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants compte 142 États parties. Les deux Protocoles sont entrés en vigueur en 2002.

Les observations finales adoptées par le Comité à l'issue de l'examen des précédents rapports des pays examinés à la présente session sont consignées dans les documents suivants:
pour le Bahreïn (2002)                 CRC/C/15/Add.175
pour le Cambodge (2000)               CRC/C/15/Add.128
pour le Costa Rica (2005)               CRC/C/15/Add.266  
pour Cuba (1997)                          CRC/C/15/Add.72
pour l'Égypte (2001)                      CRC/C/15/Add.145
pour la Finlande (2005)                  CRC/C/15/Add.272
pour la République tchèque (2003)   CRC/C/15/Add.201

Tous les documents susmentionnés sont disponibles à l'adresse Internet suivante:
http://tb.ohchr.org (nous vous suggérons de taper la cote du document souhaité et de lancer la recherche) ou http://www.unhchr.ch/tbs/doc.nsf.

Convention relative aux droits de l'enfant

En ratifiant la Convention relative aux droits de l'enfant, les États doivent prendre toutes les mesures appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence. Dans toutes les décisions administratives, législatives ou juridiques qui concernent les enfants, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale. Les opinions de l'enfant sont prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité. Les États parties s'engagent à reconnaître aux enfants le droit à la vie et à assurer leur survie et leur développement. Ils reconnaissent à l'enfant le droit de jouir du meilleur état de santé possible, de bénéficier de services médicaux et de jouir d'un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social.

Au sens de la Convention, un enfant s'entend de tout être humain âgé de moins de 18 ans. Les États parties s'engagent à garantir les droits énoncés dans la Convention à tout enfant, sans discrimination ou distinction d'aucune sorte. Ils s'engagent à prendre toutes les mesures législatives, administratives et autres qui sont nécessaires pour mettre en œuvre ces droits. Ils s'engagent à assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être.

La responsabilité d'élever l'enfant et d'assurer son développement incombe au premier chef aux parents, mais les États parties accordent l'aide appropriée et assurent la mise en place de services chargés du bien-être des enfants. Les États parties doivent prendre des mesures spéciales pour la protection des enfants qui souffrent d'incapacités mentales ou physiques, des enfants réfugiés ou des enfants qui n'ont pas de parents ou qui en ont été séparés. Ils prévoient pour l'enfant privé du milieu familial une protection de remplacement, qui peut prendre la forme de l'adoption, de la kafalah ou du placement dans une institution appropriée. L'intérêt supérieur de l'enfant est la considération primordiale en matière d'adoption.

Les États parties reconnaissent à l'enfant le droit à l'éducation. Ils lui reconnaissent le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge. Les États parties respectent et favorisent le droit de l'enfant de participer à la vie culturelle et artistique. Le droit à la liberté d'expression, à l'information, à la liberté de pensée, de conscience et de religion sont reconnus à l'enfant. Les parents doivent prendre dûment en considération les opinions de l'enfant. Les États parties reconnaissent à l'enfant le droit à la liberté d'association et de réunion pacifique.

S'agissant de l'enfant en conflit avec la loi, les États parties doivent lui reconnaître un traitement qui tienne compte de son âge et de la nécessité de faciliter sa réintégration dans la société. Ils doivent fixer un âge minimum de responsabilité pénale et traiter ces enfants, chaque fois que cela est possible, sans recourir à la procédure judiciaire.

La Convention engage les États à prendre des mesures pour protéger les enfants en cas de conflit armé, en s'abstenant notamment d'enrôler dans leurs forces armées toute personne n'ayant pas atteint l'âge de quinze ans. Ils doivent en outre prendre toutes les mesures appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitement ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle.

Protocole facultatif concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés

Les États parties au Protocole facultatif concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés prennent toutes les mesures possibles pour veiller à ce que les membres de leurs forces armées qui n'ont pas atteint l'âge de 18 ans ne participent pas directement aux hostilités et veillent à ce qu'elles ne fassent pas l'objet d'un enrôlement obligatoire dans leurs forces armées. Les États parties qui ont ratifié le Protocole facultatif doivent relever l'âge minimum de l'engagement volontaire dans leurs forces armées nationales à 16 ans au minimum, en reconnaissant qu'en vertu de la Convention les personnes âgées de moins de 18 ans ont droit à une protection spéciale. Ils sont en outre tenus de prendre toutes les mesures possibles pour empêcher l'enrôlement et l'utilisation de personnes âgées de moins de 18 ans par des groupes armés qui sont distincts des forces armées d'un État.

Protocole facultatif concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants

En vertu du Protocole facultatif concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, chaque État partie veille à ce que, au minimum, les actes et activités suivants soient pleinement couverts par son droit pénal, que ces infractions soient commises au plan interne ou transnational, par un individu ou de façon organisée: le fait d'offrir, de remettre, ou d'accepter un enfant, quel que soit le moyen utilisé, aux fins d'exploitation sexuelle de l'enfant, de transfert d'organe de l'enfant à titre onéreux, ou de soumettre l'enfant au travail forcé; le fait d'obtenir indûment, en tant qu'intermédiaire, le consentement à l'adoption d'un enfant, en violation des instruments juridiques internationaux relatifs à l'adoption; le fait d'offrir, d'obtenir, de procurer ou de fournir un enfant à des fins de prostitution; le fait de produire, de distribuer, de diffuser, d'importer, d'exporter, d'offrir, de vendre ou de détenir aux fins susmentionnées, des matériels pornographiques mettant en scène des enfants. Les États parties doivent adopter des lois, mesures administratives, politiques et programmes sociaux pour prévenir ces infractions. Une attention spéciale est accordée à la protection des enfants particulièrement exposés à de telles pratiques. Les États parties encouragent la coopération internationale pour aider à la réadaptation physique et psychologique des enfants victimes, à leur réinsertion sociale et à leur rapatriement.

Composition du Comité des droits de l'enfant

Le Comité des droits de l'enfant est composé de dix-huit experts de haute moralité et ayant une compétence reconnue dans le domaine des droits de l'enfant. Ils sont élus pour un mandat de quatre ans par les États parties et siègent à titre personnel, compte tenu de la nécessité d'assurer une répartition géographique équitable et la représentation des principaux systèmes juridiques.

Le Comité des droits de l'enfant est actuellement composé des experts suivants: Mme Agnes Akosua Aidoo (Ghana), Mme Hadeel Al-Asmar (Syrie), Mme Aseil Al-Shehail (Arabie saoudite), M. Jorge Cardona Llorens E-F (Espagne), M. Bernard Gastaud (Monaco), M. Peter Guran (Slovakia), Mme Maria Herczog (Hongrie), M. Sanphasit Koompraphant (Thaïlande), M. Hatem Kotrane (Tunisie), M. Gehad Madi (Égypte), Mme Yanghee Lee (République de Corée), Mme Marta Mauras Pérez (Chili), Mme Kirsten Sandberg (Norvège), M. Awich Pollar (Ouganda), Mme Hiranthi Wijemanne (Sri Lanka), Mme Kamla Devi Varmah (Maurice), Mme Susana Villarán de la Puente (Pérou), M. Jean Zermatten (Suisse). Mme Villarán de la Puente a remis sa demission le 26 mars 2011 et le candidat nommé par le Pérou pour la remplacer devra être approuvé par le Comité à l'ouverture de la session.

Mme Lee est la Présidente sortante du Comité. Un nouveau bureau sera élu à l'ouverture de la session.

Calendrier provisoire pour l'examen des rapports soumis par les États parties

Mardi 31 mai            République tchèque   (CRC/C/CZE/3-4)
Mercredi 1er juin        Bahreïn                   (CRC/C/BHR/2-3)
Vendredi 3 juin           Cambodge               (CRC/C/KHM/2-3)
Lundi 6 juin                Égypte                    (CRC/C/EGY/3-4)
Mardi 7 juin               Égypte (Protocoles)   (CRC/C/OPSC/EGY/1 et CRC/C/OPAC/EGY/1)
Mercredi 8 juin           Cuba                      (CRC/C/CUB/2)
Jeudi 9 juin                Finlande                  (CRC/C/FIN/4)
Vendredi 10 juin         Costa Rica               (CRC/C/CRI/4)

De plus amples informations et la documentation relatives à cette session sont disponibles à l'adresse Internet suivante: http://www2.ohchr.org/english/bodies/crc/crcs57.htm

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