Visite de Francisco Vera au siège du HCDH

Lors de sa visite à Genève en juillet dernier, le militant colombien Francisco Vera, 13 ans, a remis au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, un manifeste signé par plus de 3 000 enfants en faveur d’un environnement sain.

L’organisation Guardianes por la Vida (gardiens pour la vie) de Francisco a pour but d’influencer les politiques publiques afin de réduire la pollution et d’atténuer les effets des changements climatiques. À l’occasion de la Journée internationale de la Terre nourricière de cette année, Francisco a planté 750 arbres avec des centaines d’enfants pour célébrer le 75^e anniversaire de la Déclaration universelle et revendiquer le droit à un environnement sain, avec le soutien du bureau du HCDH en Colombie.

S’il n’est pas facile de militer en tant qu’enfant, Francisco affirme que l’âge n’est pas un obstacle à la lutte pour l’environnement. « Peu importe que nous soyons ou non des enfants. Nous pouvons tous faire partie du changement », insiste-t-il. En savoir plus

La manifestation de haut niveau de décembre inclut un dialogue intergénérationnel (PDF), auquel participeront notamment des enfants et des étudiants.

Appel lancé pour encourager le Libéria à s’engager en faveur des femmes handicapées

Une centaine de femmes handicapées ont expliqué les obstacles qu’elles rencontrent ainsi que des expériences positives lors d’un dialogue qui s’est tenu le 4 juillet. Le thème des activités de l’initiative « Droits humains 75 » de juin était la participation des femmes et des filles à la vie publique et politique. Le Libéria fut le premier pays d’Afrique à avoir une femme présidente, mais il peine depuis à permettre à plus de femmes d’accéder à des postes de pouvoir, tandis que les femmes handicapées sont encore plus sous-représentées, selon les participantes. Les solutions peuvent venir des programmes d’enseignement, des communautés, de l’autonomisation économique et des partis politiques, a-t-on souligné.

L’événement a été organisé par le HCDH, la Commission nationale du handicap et l’Union nationale des organisations pour les personnes handicapées, les ministères du travail et de la justice du pays, ainsi que le coordinateur résident des Nations Unies. La Commission nationale du handicap recommandera au Gouvernement libérien de formuler un engagement dans le cadre de l’initiative « Droits humains 75 », qu’il pourra éventuellement présenter durant la manifestation de haut niveau qui se tiendra à Genève en décembre.

#NotoHate (non à la haine) au Monténégro

Une soixantaine de jeunes du Monténégro ont participé à un dialogue sur les causes et les conséquences des discours de haine qui touchent les jeunes. L’événement s’est inspiré de courtes performances de jeunes acteurs et par le film Love and violence, qui présente des situations réelles d’incitation à la haine et à la violence fondées sur le genre ou d’autres types d’incitation à la haine, vécues par des adolescents. « Les discours de haine sont utilisés à tous les niveaux et tous les jours, pour n’importe quel motif : le genre, l’orientation sexuelle, la nationalité, l’affiliation politique, la richesse, la popularité dans le groupe... pour tout », a déclaré Asmir, 17 ans. Le studio de théâtre Prazan prostor, l’institution du Médiateur, le Conseil de l’Europe et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe ont participé à l’événement, qui s’est tenu le 19 juin dans le cadre de l’initiative « Droits humains 75 ». En savoir plus

Concours du court métrage en Somalie

Les cinéastes somaliens ont la possibilité de montrer leurs talents tout en abordant des questions relatives aux droits de l’homme en participant à un concours de court métrage. Les films, d’une durée maximale de dix minutes, peuvent être soumis jusqu’au 30 septembre sur le thème de la dignité, de la liberté et de la justice pour tous. En savoir plus sur le concours organisé par ONU Somalie et le Théâtre national.

Le Zimbabwe dénonce la violence fondée sur le genre

Des progrès ont été réalisés en matière d’égalité des genres et d’élimination de la violence fondée sur le genre au Zimbabwe, mais il reste encore beaucoup à faire. C’est ce qu’ont appris les participants lors d’un événement organisé dans la capitale du pays, Harare, en juin dernier. Conformément au thème du mois de juin de l’initiative « Droits humains 75 » consacré aux droits des femmes, les participants ont entendu une bénéficiaire expliquer comment l’initiative SPOTLIGHT du HCDH l’a aidée, elle et sa communauté, notamment en renforçant ses compétences en matière de leadership pour participer à la vie publique. Le Ministère zimbabwéen des affaires féminines a participé à l’événement, qui a été suivi d’une campagne dans les médias sociaux.

La DUDH et les jeunes

La Déclaration universelle des droits de l’homme peut être un instrument important pour surmonter de nouveaux obstacles en matière de droits de l’homme. C’est ce qu’ont appris les participants à la table ronde « Se tourner vers les générations futures » organisée par le Bureau du HCDH à New York. Plus d’une centaine de participants ont pris part à l’événement, qui comprenait des intervenants de divers organismes de l’ONU, de la société civile, le représentant permanent des Pays-Bas, S.E. Yoka Brandt, et un membre du Conseil consultatif de la jeunesse du HCDH, Mario Galbert.

Voir une vidéo de l’événement

Les droits de l’homme en faveur de la paix au Cameroun

Le 14 juillet s’est tenue une table ronde sur la prévention des conflits à Yaoundé, la capitale du Cameroun. L’objectif était de générer des idées et des suggestions sur la manière dont l’alerte et la réponse rapides peuvent promouvoir des communautés non violentes, pacifiques et résilientes, en particulier dans les situations de conflit et d’après-conflit. L’alerte et la réponse rapides ont été considérées comme des éléments indispensables à l’instauration de communautés pacifiques et non violentes à Buea, l’une des régions en crise du Cameroun.

Consultation sur le secteur extractif au Mozambique

Le HCDH a organisé une consultation à Maputo, au Mozambique, dans le cadre de l’initiative « Droits humains 75 » avec 12 représentants du secteur privé, dont trois femmes. Les entreprises sont pour la plupart actives dans le secteur de l’extraction et cette consultation a été l’occasion de comprendre l’influence de la Déclaration universelle des droits de l’homme sur le travail, les politiques et l’impact des entreprises. La consultation s’est tenue en marge d’un atelier sur la mise en œuvre des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme par les entreprises privées au Mozambique.