La reprise des hostilités à Gaza est catastrophique. J’exhorte toutes les parties et tous les États qui ont une influence sur ces dernières à redoubler d’efforts immédiatement pour garantir un cessez-le-feu, pour des raisons humanitaires et au nom des droits de l’homme.

Les récents commentaires formulés par les dirigeants politiques et militaires israéliens indiquant qu’ils prévoient d’étendre et d’intensifier l’offensive militaire sont très inquiétants.

Depuis le 7 octobre, des milliers de Palestiniens ont été tués à Gaza, selon le Ministère de la santé à Gaza. De nouvelles personnes risquent aujourd’hui le même sort. D’autres risquent d’être déplacés de force vers des zones de Gaza déjà gravement surpeuplées et insalubres.

La situation a dépassé le stade de la crise.

En vertu du droit international humanitaire, Israël, en tant que puissance occupante, est tenu de veiller à ce que les besoins fondamentaux de la population de Gaza, tels que la nourriture, l’eau et les soins médicaux, soient satisfaits. Je rappelle à toutes les parties qu’elles ont pour obligation de permettre et de faciliter le passage rapide et sans entrave de l’aide humanitaire destinée aux civils dans le besoin, dans l’ensemble de la bande de Gaza.

Pour faire avancer la situation, il faut un arrêt immédiat de la violence, la libération rapide et inconditionnelle de tous les otages restants, la fin des tirs de roquettes aveugles et de l’utilisation d’armes explosives à large rayon d’action dans les zones peuplées, une aide humanitaire proportionnelle aux besoins immenses et un accès rapide et sans entrave, la fin des pratiques de détention arbitraire par Israël, ainsi que des mesures concrètes pour éviter une nouvelle catastrophe, fondée sur le plein respect et la protection des droits humains des Palestiniens et des Israéliens.