La procédure énoncée dans le Protocole facultatif à propos des communications individuelles est semblable à celle qu’instituent les autres instruments des droits de l’homme. Elle permet à des particuliers et à des groupes de particuliers qui s’estiment victimes d’une violation de l’une quelconque des dispositions de la Convention de porter leurs griefs à l’attention du Comité. Afin d’éviter les malentendus, il n’est pas inutile de donner d’emblée quelques informations fondamentales sur ce qu’est le Protocole et sur ce qu’il n’est pas.
L’examen des communications est ce qu’il est convenu d’appeler une procédure quasi judiciaire. Il ressemble à bien des égards à l’examen judiciaire des plaintes, mais présente aussi d’importantes différences avec lui:
Fait intéressant, le Comité reçoit de nombreuses communications. La plupart d’entre elles, cependant, ne peuvent être enregistrées, car elles ne remplissent pas les conditions fondamentales de recevabilité (nombre de communications, par exemple, mettent en cause les États-Unis, qui ne sont partie ni à la Convention ni à son Protocole facultatif).